lundi 2 janvier 2012

500 connards sur la ligne de départ

José Martinez Boero
Ce 1er janvier a été donné le départ du rallye-raid "Dakar". Curieuse appellation pour un rallye qui se coure en Amérique du Sud.


Mais le propos n'est pas aujourd'hui cette ineptie géographique mais plutôt le nouveau décès survenu hier sur ce rallye. Jorge Boero, un pilote amateur de 38 ans, à fait un arrêt cardiaque suite à une chute lors de la première étape. Il porte à 59 le nombre de morts depuis la création de ce rallye en 1979. Parmi ces morts, neuf enfants ont été heurté par des concurrents. Autant d'innocents qui ont eu le malheur de croiser la route de ces bolides. L'organisation de ce rallye a, à plusieurs reprises, pris des mesures visant par exemple à baisser la vitesse de ces bolides.



Renaud : 500 connard sur la ligne de départ












On peut s'étonner qu'avec tous ces drames, ce rallye existe encore et qu'aucune décision des pouvoirs publics n'ait mis le holà à cette mascarade. Autant on peut se passionner pour le sport automobile mais j'avoue avoir un peu de mal avec ces bolides rutilants traversant à toute allure un continent l'utilisant comme vitrine commerciale pour des marques automobiles. 


J'ai beau aimer le sport automobile - oui, je l'avoue - le Dakar m'exaspère et comme Renaud, ce cirque qui pollue les médias chaque mois de janvier me débecte. 

mardi 6 décembre 2011

Le nucléaire face à la désobéissance civique

"La gendarmerie aurait dû abattre les terroristes de #Greenpeace ! Ils ne méritent pas de traitement particulier". Cette phrase a été prononcée par Maxime Buizard, responsable de la communication des "Jeunes Pop'" du Loiret après l'intrusion de militants de Greenpeace dans une centrale nucléaire. Certes on espère que la carrière politique de ce jeune homme vient de s'arrêter, mais cet événement pose la question de la désobéissance civique ou civile (je n'ai jamais su)

Ma position n'est guère partagée à gauche. J'ai un gros problème avec la désobéissance civique. J'ai toujours placé mon engagement dans un cadre bien précis, celui de la loi républicaine. Même si je ne suis pas un adepte de l'ordre à tout prix au sens où l'entend la droite, je considère que nous avons suffisamment de moyens d'expression dans notre pays.

Certains en ont même fait leur fonds de commerce comme José Bové que je revois encore arpenter la rue de l'université à Valence pour remonter vers la palais de justice où il était jugé pour destruction de plantation OGM . J'ai été choqué de le voir rejoindre la prison de Villeneuve-lès-Maguelonne avec neuf heures de retard là où un justiciable lambda aurait subi un autre sort. Je n'ai pas compris que les "Conti" dégradent le mobilier à la sous-préfecture de l'Oise.

Et cette semaine, des anti-nucléaire de Greenpeace se sont introduit dans une centrale nucléaire créant un émoi et mettant en doute la sûreté des installations nucléaires. Certes leurs intentions étaient pacifistes mais ils ont outrepassé la loi pour faire entendre leurs idées. Je ne demande pas que tous ces gens prennent perpet' mais qu'au moins la justice soit saisie.

jeudi 24 novembre 2011

Gérard Collomb a dépassé les bornes

Je fais partie de ceux dont les propos de Gérard Collomb ont posé un problème. Autant je peux comprendre l'intransigeance du PS à l'égard d'Europe-Écologie-les Verts - nous avons maille à partir avec les Verts à Villeurbanne - autant assimiler les Verts à des Khmers Verts est choquant.


Le mot "Khmer" désigne une réalité historique terrible. Pol Pot et les khmers rouges sont à l'origine d'un des plus terribles génocides de l'histoire. Je me suis ému que peu de socialistes se soient ému de propos du mère de Lyon.


Je veux bien comprendre que dans une période de négociation pour les investitures pour les élections législatives, il faille montrer les dents. Pour autant, il y a des choses qui ne pas acceptables dans l'exercice du débat démocratique. Les Verts sont régulièrement des partenaires dans les différents rendez-vous électoraux. Certes, la posture adoptée par Eva Joly est inquiétante, toutefois tempérée par Daniel Cohn-Bendit ou Yves Cochet. Localement, à Villeurbanne, l'attitude jusqu'au boutiste de Béatrice Vessilier ne va pas dans le sens d'une négociation fructueuse. On peut être très ferme à l'égard de partenaires mais il y a des limites que le maire de Lyon, Gérard Collomb a allègrement dépassé.

mardi 15 novembre 2011

Pourquoi faut il désigner Pascale Crozon

Comme tous les militants de Villeurbanne, j'ai reçu un mail où notre députée sortante annonçait officiellement sa candidature à sa propre succession. J'ignore si il y aura une candidature alternative, qui qu'elle qu'elle soit sera tout à fait légitime mais il me paraît primordial de reconduire Pascale Crozon.

La situation politique de Villeurbanne

Nous, socialistes, avons perdu le canton de Villeurbanne-centre après une campagne très agressive de la part de Béatrice Vessiller qui est la candidate du parti écologiste à chaque élection quelle qu'elle soit. Nul doute qu'elle sera à nouveau la candidate des Verts Nous aurons alors à ce moment-là besoin de notre candidate qui aura le double avantage d'être la sortante et d'avoir une implantation villeurbannaise incontestable.

Il fut question à un moment donné que Najat Vallaud-Belkacem soit candidate dans la sixième circonscription du Rhône. Quelque soit l'estime que je porte à Najat, je considère que sa candidature n'aurait pas été judicieuse. D'abord, par rapport à la situation politique villeurbannaise que j'évoquais précédemment. Puis, ensuite, cette candidature aurait été perçue comme un parachutage même si la circonscription où elle était candidate et le canton où elle est élue sont mitoyens de Villeurbanne. Personnellement je n'aurait pas fait la campagne si Najat avait été candidate. Si je dénonçais le parachutage d'Henry Chabert en 2007, ce n'est pas pour accepter une candidature lyonnaise en 2012.

Mais revenons à Pascale Crozon. Je voudrais m'adresser Comme aurait pu le dire Jacques Séguela, si à 50 ans, tu n'as pas fait campagne avec Pascale Crozon, tu as raté ta vie. Je ne paraphraserai pas indéfiniment le médiatique mais maladroit publicitaire. Mais franchement, quel plaisir de faire campagne avec cette femme qui connaît chaque parcelle de cette ville qu'elle aime tant. En plus, elle a, encore une fois, fait un excellent choix de suppléant. Après Frédéric Vermeulin, c'est Loïc Chabrier, quelqu'un avec qui je suis rarement en désaccord, qui secondera Pascale Crozon si les militants la désigne.

Alors, le 1er décembre, faites comme moi, votez Pascale Crozon !

jeudi 10 novembre 2011

Baroin : dérapage contrôlé ?

Hier à l'assemblée nationale, nous avons assisté à un nouveau dérapage. Lors d'une réponse à Pierre-Alain Muet, Francois Baroin, ministre de l'économie et des finances, a déclaré que les socialistes et ses partenaires était arrivé par effraction au pouvoir en 1997.














C'est tout de même le signe d'une droite aux abois. On assiste depuis quelques temps à des dérapages verbaux sans précédents.


J'avais consacré un billet sur les propos tenus par le premier ministre à l'égard d'Eva Joly qui avait eu le malheur d'inscrire dans son programme la suppression du défilé du 14 juillet.
«Je pense que cette dame n'a pas une culture très ancienne de la tradition française, de l'histoire française et des valeurs françaises.» avait déclaré François Fillon, dont l'épouse est pourtant née citoyenne britannique. Le député UMP de haute-Savoie, Lionel Tardy lui conseillait de prendre un aller simple Paris-Oslo.


Plus tard, Jean-Vincent Placé était considéré comme "le coréen national" par Alain Marleix. Légitiment outré par ces insultes, le sénateur écologiste était même accusé de récupération politique par l'UMP.


Le parti du président, déjà lourdement handicapé par la présence en son sein de Frédéric Lefebvre, considéré par Stéphane Guillon comme "un bêtisier à lui tout seul" et de Nadine Morano, dont chaque intervention est consternante, a vu cette tendance se propager.


Ces dérapages verbaux sont symptomatiques de cette droite est devenue décomplexée. Certains députés ont d'ailleurs créé le "collectif de la droite populaire" qui met l'accent sur les fondamentaux de la droite, à savoir la famille, la nation, ou la sécurité. Certains de ces membres dépassant la ligne jaune comme c'est régulièrement le cas de Christian Vanneste, ouvertement homophobe.


C'est cette droite qui se présentera à vos suffrages en 2012. À vous de voir !

lundi 31 octobre 2011

Israël : un sujet qui ne laisse pas indifférent !

J'ai assisté à une discussion sur extrêmement animée sur Facebook au sujet d'Israël entre une amie pro-palestinienne et mon oncle maternel de confession juive. J'ai encore une fois mesuré ce jour-là la tension qui existe sur ce sujet.


Étant signataire du JCall, un appel des juifs d'Europe à une position modérée sur la question du Proche-Orient, je ne cautionne pas la position dure du gouvernement Netanyahou. Je condamne quand je considère que l'attitude d'Israël n'est pas convenable. Je pense qu'il est du devoir des juifs de la diaspora de s'exprimer sur la question israélienne et de la dénoncer s'il y a lieu. 


Mais je trouve tout de même que l'indignation est démultipliée lorsqu'on évoque la question israélienne. La discussion sur Facebook est partie d'un de mes statuts où je m'étonnait que la situation du soldat Shalit ne bénéficiait pas en France de la même attention qu'une autre otage binationale, en l’occurrence Ingrid Bettencourt. Seulement Ghilad Shalit est israélien. Et lorsque je posais la question la même question au moment de la libération de Ingrid Bettencourt en juillet 2008, je me suis entendu dire que ce n'était pas pareil, que la cause palestinienne était juste. Ce qui justifiait donc l'incarcération du franco-israélien. Peu importe que le Hamas soit classée comme organisation terroriste par l'Union européenne !


Je veux bien comprendre que l'attitude du gouvernement israélien dépasse la ligne jaune mais je suis lassé d'entendre tout et son contraire sur le soi-disant lobby sioniste. Et quand je vois la faible médiatisation des exactions du président syrien El-Assad, je me dis qu'il y a deux poids, deux mesures...

vendredi 21 octobre 2011

Alors ces primaires ??

A mon tour, j'avais envie de partager avec vous mes impressions sur le moment historique que nous, socialistes, venons de vivre. Je reconnais ne pas avoir été très actif durant cette campagne des primaires mais, que voulez vous, je suis devenu papa entre les deux tours. Ma vie de papa a pris le pas sur ma vie de militant.

Ayant choisi de soutenir François Hollande - après moult hésitations - je suis plutôt heureux du résultat de dimanche soir. Mais ayant beaucoup de copains chez les "Aubrystes", je n'ai pas exulté comme j'espère le faire en mai 2012.Heureux mais pas seulement parce que mon candidat est sorti victorieux mais aussi parce que ces primaires ont vaincu mon scepticisme concernant ces primaires. Je pensais que l'engouement populaire ne serait pas au rendez-vous et que son déroulement serait pollué par la présence d'éléments extérieurs. Certes cela ne signifie pas que nous avons d'ores et déjà gagné l'élection présidentielles mais il est indéniable que la sympathie engendrée par ces primaires place notre candidat et notre parti en ordre de bataille pour les combats électoraux de 2012.

Bien sûr, nous avons notre lot de petites phrases entre candidats ou également entre militants. J'y consacrais d'ailleurs mon post précédent. Mais certains d'entre eux était de très bons amis avant la campagne des primaires et le sont demeurés ensuite. Mon secrétaire de section Frédéric Vermeulin s'adressait aux militants de Villeurbanne en des termes très en phase avec notre première secrétaire et Frédéric Piriou, partisan de Martine Aubry me donnait rendez-vous pour la troisième mi-temps !


Nous attendions de notre redevenue première secrétaire un discours de rassemblement, un discours qui réaffirme le fait que le parti sera entièrement derrière notre candidat pour la campagne présidentielle. Martine Aubry a parfaitement répondu à nos attentes. Un discours plein de dignité mais nous sommes quelques uns à avoir soutenu Martine Aubry à Reims en 2008 puis François Hollande pendant cette campagne. Il va de soi que nous avions confiance en sa loyauté. 

Peu importe si la droite tente de minimiser cet engouement populaire "...4%..bla bla bla ". Nous sommes en position de force pour amorcer cette campagne. C'est un minimum pour affronter un Nicolas Sarkozy qui est en campagne permanente depuis 2002. ...