lundi 31 octobre 2011

Israël : un sujet qui ne laisse pas indifférent !

J'ai assisté à une discussion sur extrêmement animée sur Facebook au sujet d'Israël entre une amie pro-palestinienne et mon oncle maternel de confession juive. J'ai encore une fois mesuré ce jour-là la tension qui existe sur ce sujet.


Étant signataire du JCall, un appel des juifs d'Europe à une position modérée sur la question du Proche-Orient, je ne cautionne pas la position dure du gouvernement Netanyahou. Je condamne quand je considère que l'attitude d'Israël n'est pas convenable. Je pense qu'il est du devoir des juifs de la diaspora de s'exprimer sur la question israélienne et de la dénoncer s'il y a lieu. 


Mais je trouve tout de même que l'indignation est démultipliée lorsqu'on évoque la question israélienne. La discussion sur Facebook est partie d'un de mes statuts où je m'étonnait que la situation du soldat Shalit ne bénéficiait pas en France de la même attention qu'une autre otage binationale, en l’occurrence Ingrid Bettencourt. Seulement Ghilad Shalit est israélien. Et lorsque je posais la question la même question au moment de la libération de Ingrid Bettencourt en juillet 2008, je me suis entendu dire que ce n'était pas pareil, que la cause palestinienne était juste. Ce qui justifiait donc l'incarcération du franco-israélien. Peu importe que le Hamas soit classée comme organisation terroriste par l'Union européenne !


Je veux bien comprendre que l'attitude du gouvernement israélien dépasse la ligne jaune mais je suis lassé d'entendre tout et son contraire sur le soi-disant lobby sioniste. Et quand je vois la faible médiatisation des exactions du président syrien El-Assad, je me dis qu'il y a deux poids, deux mesures...

vendredi 21 octobre 2011

Alors ces primaires ??

A mon tour, j'avais envie de partager avec vous mes impressions sur le moment historique que nous, socialistes, venons de vivre. Je reconnais ne pas avoir été très actif durant cette campagne des primaires mais, que voulez vous, je suis devenu papa entre les deux tours. Ma vie de papa a pris le pas sur ma vie de militant.

Ayant choisi de soutenir François Hollande - après moult hésitations - je suis plutôt heureux du résultat de dimanche soir. Mais ayant beaucoup de copains chez les "Aubrystes", je n'ai pas exulté comme j'espère le faire en mai 2012.Heureux mais pas seulement parce que mon candidat est sorti victorieux mais aussi parce que ces primaires ont vaincu mon scepticisme concernant ces primaires. Je pensais que l'engouement populaire ne serait pas au rendez-vous et que son déroulement serait pollué par la présence d'éléments extérieurs. Certes cela ne signifie pas que nous avons d'ores et déjà gagné l'élection présidentielles mais il est indéniable que la sympathie engendrée par ces primaires place notre candidat et notre parti en ordre de bataille pour les combats électoraux de 2012.

Bien sûr, nous avons notre lot de petites phrases entre candidats ou également entre militants. J'y consacrais d'ailleurs mon post précédent. Mais certains d'entre eux était de très bons amis avant la campagne des primaires et le sont demeurés ensuite. Mon secrétaire de section Frédéric Vermeulin s'adressait aux militants de Villeurbanne en des termes très en phase avec notre première secrétaire et Frédéric Piriou, partisan de Martine Aubry me donnait rendez-vous pour la troisième mi-temps !


Nous attendions de notre redevenue première secrétaire un discours de rassemblement, un discours qui réaffirme le fait que le parti sera entièrement derrière notre candidat pour la campagne présidentielle. Martine Aubry a parfaitement répondu à nos attentes. Un discours plein de dignité mais nous sommes quelques uns à avoir soutenu Martine Aubry à Reims en 2008 puis François Hollande pendant cette campagne. Il va de soi que nous avions confiance en sa loyauté. 

Peu importe si la droite tente de minimiser cet engouement populaire "...4%..bla bla bla ". Nous sommes en position de force pour amorcer cette campagne. C'est un minimum pour affronter un Nicolas Sarkozy qui est en campagne permanente depuis 2002. ...

vendredi 7 octobre 2011

Lettre ouverte à Nicolas Bighetti aka @Nicolasbdf

Cher Camarade,

Nous avons eu cette semaine des échanges assez vifs via le réseau social Twitter. Les tweets auxquels j'ai répliqué concernaient en général la candidate pour laquelle tu t'es prononcé, en l'occurrence Ségolène Royal.


Je comprends difficilement l'attitude de certains camarades qui soutiennent la présidente de Poitou-Charentes. Personnellement, j'ai de l'admiration pour le candidat que j'ai choisi de soutenir, François Hollande. Mais je garde cet esprit critique qui me permet de conserver mon libre-arbitre ce que visiblement de votre côté vous avez perdu. En effet, vous rivalisez de superlatifs. "Ségolène est la mieux..., Ségolène est la plus..., Ségolène est la seule qui...".

Je pense que la posture adoptée par les camarades "royalistes" relève de la dérive sectaire. Plus aucune once de recul, une adoration qui s'apparente à celle voué au Mandarom, le messie cosmoplanétaire. Ceci concerne aussi bien les militants lambda que des responsables haut placés dans le dispositif de campagne de Ségolène Royal. Je pense à Najat Vallaud-Belkacem, qui est certainement très bien mais dont la présence sur les réseaux sociaux se limite à relayer les interventions de Ségolène Royal. On aimerait savoir ce qu'elle pense elle-même mais on reste sur notre faim.

Tout ceci ne serait pas- simplement ridicule - si les camarades en questions n'était pas si agressifs à l'égard des autres candidats, en particulier François Hollande et Martine Aubry. Les rumeurs qui ont atteint la Maire de Lille ne venait pas seulement de la droite !

En ce qui te concerne, je n'ai rien contre toi, mais je déplore que, non content de relayer sans esprit critique. Autant les camarades partisans de Martine Aubry se gargarisent dans un goitre d'autosatisfaction, autant on arrive à débattre avec eux de façon constructive.

En 2006, j'ai voté pour Ségolène Royal à la désignation. Très vite j'ai mesuré le décalage qui existait entre ma façon de concevoir la politique et la sienne. Le summum a été atteint le soir du second tour lorsque la candidate socialiste nous disait que quelque chose venait de commencer. Pour nous, c'était fini, on en prenait pour cinq ans...