mardi 6 décembre 2011

Le nucléaire face à la désobéissance civique

"La gendarmerie aurait dû abattre les terroristes de #Greenpeace ! Ils ne méritent pas de traitement particulier". Cette phrase a été prononcée par Maxime Buizard, responsable de la communication des "Jeunes Pop'" du Loiret après l'intrusion de militants de Greenpeace dans une centrale nucléaire. Certes on espère que la carrière politique de ce jeune homme vient de s'arrêter, mais cet événement pose la question de la désobéissance civique ou civile (je n'ai jamais su)

Ma position n'est guère partagée à gauche. J'ai un gros problème avec la désobéissance civique. J'ai toujours placé mon engagement dans un cadre bien précis, celui de la loi républicaine. Même si je ne suis pas un adepte de l'ordre à tout prix au sens où l'entend la droite, je considère que nous avons suffisamment de moyens d'expression dans notre pays.

Certains en ont même fait leur fonds de commerce comme José Bové que je revois encore arpenter la rue de l'université à Valence pour remonter vers la palais de justice où il était jugé pour destruction de plantation OGM . J'ai été choqué de le voir rejoindre la prison de Villeneuve-lès-Maguelonne avec neuf heures de retard là où un justiciable lambda aurait subi un autre sort. Je n'ai pas compris que les "Conti" dégradent le mobilier à la sous-préfecture de l'Oise.

Et cette semaine, des anti-nucléaire de Greenpeace se sont introduit dans une centrale nucléaire créant un émoi et mettant en doute la sûreté des installations nucléaires. Certes leurs intentions étaient pacifistes mais ils ont outrepassé la loi pour faire entendre leurs idées. Je ne demande pas que tous ces gens prennent perpet' mais qu'au moins la justice soit saisie.