vendredi 7 octobre 2011

Lettre ouverte à Nicolas Bighetti aka @Nicolasbdf

Cher Camarade,

Nous avons eu cette semaine des échanges assez vifs via le réseau social Twitter. Les tweets auxquels j'ai répliqué concernaient en général la candidate pour laquelle tu t'es prononcé, en l'occurrence Ségolène Royal.


Je comprends difficilement l'attitude de certains camarades qui soutiennent la présidente de Poitou-Charentes. Personnellement, j'ai de l'admiration pour le candidat que j'ai choisi de soutenir, François Hollande. Mais je garde cet esprit critique qui me permet de conserver mon libre-arbitre ce que visiblement de votre côté vous avez perdu. En effet, vous rivalisez de superlatifs. "Ségolène est la mieux..., Ségolène est la plus..., Ségolène est la seule qui...".

Je pense que la posture adoptée par les camarades "royalistes" relève de la dérive sectaire. Plus aucune once de recul, une adoration qui s'apparente à celle voué au Mandarom, le messie cosmoplanétaire. Ceci concerne aussi bien les militants lambda que des responsables haut placés dans le dispositif de campagne de Ségolène Royal. Je pense à Najat Vallaud-Belkacem, qui est certainement très bien mais dont la présence sur les réseaux sociaux se limite à relayer les interventions de Ségolène Royal. On aimerait savoir ce qu'elle pense elle-même mais on reste sur notre faim.

Tout ceci ne serait pas- simplement ridicule - si les camarades en questions n'était pas si agressifs à l'égard des autres candidats, en particulier François Hollande et Martine Aubry. Les rumeurs qui ont atteint la Maire de Lille ne venait pas seulement de la droite !

En ce qui te concerne, je n'ai rien contre toi, mais je déplore que, non content de relayer sans esprit critique. Autant les camarades partisans de Martine Aubry se gargarisent dans un goitre d'autosatisfaction, autant on arrive à débattre avec eux de façon constructive.

En 2006, j'ai voté pour Ségolène Royal à la désignation. Très vite j'ai mesuré le décalage qui existait entre ma façon de concevoir la politique et la sienne. Le summum a été atteint le soir du second tour lorsque la candidate socialiste nous disait que quelque chose venait de commencer. Pour nous, c'était fini, on en prenait pour cinq ans...

1 commentaire:

N'hésitez pas à réagir à ce post :